Décidément, j’entame ces résolutions déco 2019 sur les chapeaux de roues ! Soigner la lumière et peaufiner les détails, disais-je ?
La nouvelle collaboration entre Niko et Philips Hue a touché un point sensible chez moi : allier esthétique (oui, même un interrupteur peut doit être joli) et pratique (commander ses différents luminaires d’où l’on veut, comme on veut).
De quoi parle-t-on ?
D’un côté, des interrupteurs Niko au joli design épuré, qui fonctionnent sans fil et sans pile : on peut les placer où l’on veut (on les colle avec des petits autocollants, pas besoin de les connecter au système électrique), et ils fonctionnent sans fin (l’énergie est produite par la pression des boutons : sans wifi à connecter et sans piles à changer ! Si ça ce n’est pas l’avenir…).
De l’autre côté, des ampoules connectées Philips Hue (smart lighting) : des ampoules que l’on peut commander, programmer et régler depuis l’application smartphone et ces fameux interrupteurs Niko.
Au final : des luminaires dont on peut régler l’intensité, la couleur, et même l’ambiance, absolument d’où l’on veut.
L’installation
Ni une ni deux, une fois reçu mon petit colis, j’ai installé tout ça :
- J’ai placé mes 3 ampoules sur les luminaires d’ambiance de mon séjour (ceux que j’allume le plus souvent, et qui doivent varier en fonction de l’occasion).
- J’ai collé au mur mes interrupteurs : un premier tout blanc dès l’entrée, à côté de mes interrupteurs classiques qui contrôlent les éclairages généraux (plafonniers/suspensions), et un second anthracite sur le mur noir de ma cuisine : mode incognito activé (vous savez, quand vous commencez à cuisiner et que tout d’un coup la nuit tombe ?).
- J’ai connecté au wifi le petit boîtier livré avec les ampoules (le mien est caché dans la bibliothèque), comme indiqué sur la notice.
- J’ai téléchargé l’application Hue : c’est elle qui va nous permettre de configurer et contrôler tout ça :
- j’y ai programmé différentes ambiances : un mode cosy avec une lumière chaude (jaune) pour les apéros, un mode plus lumineux avec une lumière plus froide (plus blanche) pour éclairer davantage (par exemple pour lire ou bosser le soir), et un mode plus tamisé de couleur orangée pour la petite lumière d’ambiance quand on regarde un film.
- j’y ai déterminé la fonction de chacun des 4 boutons de l’interrupteur : allumer/éteindre tel luminaire, régler l’intensité, activer une ambiance pré-programmée,…
- Parce qu’on est un peu des geeks, on est adeptes de Google Home et on a configuré également nos luminaires (et des ambiances) par là.
L’utilisation
Cela fait maintenant un bon gros mois que j’ai installé tout ça, et inutile de préciser que je m’en sers absolument tous les jours.
En descendant de mon bureau le soir, j’allume les lumières avec l’interrupteur, en fonction de ce que je veux faire dans le séjour : cuisiner, papoter, bouquiner, me poser,… Une fois installée dans mon canapé, je commande le tout via Google Home : « Ok Google, mode cocoon » et hop, la lumière se règle dans une jolie teinte orangée. « Ok Google, bonne nuit » et hop, tout s’éteint !
Les + :
- J’ai adoré créer des ambiances en fonction des situations : plus besoin de se casser la tête à allumer différentes lampes aux 4 coins de la pièce, on commande tout d’un seul clic ou d’une seule parole.
- Le grand avantage, c’est qu’on peut placer les interrupteurs où l’on veut, ils ne sont absolument pas connectés à l’électricité ! Il suffit juste qu’ils soient à distance raisonnable des ampoules connectées (9 mètres séparent mon interrupteur de l’ampoule la plus éloignée, il me semble que la limite est de 10 mètres).
- Pas besoin non plus de gros travaux, de percer les murs, de changer les piles : c’est simplissime d’installation et d’utilisation.
- Le fait que ce soit contrôlable via Google Home : nous, on est fans ! Avant, on avait un système d’ampoules connectées IKEA, mais l’inconvénient était justement qu’on ne pouvait pas les connecter à Google Home… Gros point pour Philips Hue ! On ne pouvait pas non plus programmer des ambiances, ni les contrôler via un interrupteur (on utilisait alors la petite télécommande).
Les – :
- L’appli nous propose absolument toutes les couleurs de l’arc-en-ciel. Personnellement, je ne suis pas fan des lumières vertes, bleues, roses,… donc au final j’utilise peu cette fonctionnalité, mais c’est parfait pour trouver la bonne teinte de blanc chaud, ou de jaune/orange par exemple.
- La petite télécommande livrée dans le kit Philips Hue ne nous est finalement pas du tout utile : on contrôle tout via l’interrupteur Niko à l’entrée quand on rentre, et via Google Home une fois qu’elle est allumée.
- L’interrupteur Niko est aussi grand qu’un interrupteur classique : au moins c’est passe-partout, mais j’aurais attribué encore un point supplémentaire si ç’avait été un style plus minimaliste, plus petit, plus discret ! Mais ça, c’est subjectif, bien sûr 😉
Je vous ai trouvé quelques liens pour les interrupteurs Niko et le kit Philips Hue (2 ampoules ou 3 ampoules + télécommande), si ça vous intéresse.
Sur ce, il est l’heure : Ok Google, mode cocoon !
Article en partenariat avec Niko
Cecile
Hello Noémie, merci pour ce chouette article. Et côté prix, on est dans qu’élémentaires gamme? Merci!
Noémie Meijer
J’ai mis les liens tout en bas de l’article, l’interrupteur est à une cinquantaine d’euros et ensuite tu as des kits en fonction du nombre d’ampoules que tu souhaites 🙂
Odin
Bonjour, merci pour cet article. J’aurais une petite question : est il possible de piloter 4 luminaire correspondant aux 4 boutons de l’interrupteur Niko?
Noémie Meijer
Il me semble que oui, à vérifier !
david
Bonjour,
J’ai aussi installer les commandes niko, et j’ai un petit effet, a savoir que le matin impossible d’allumer les lampes du premier coup, il faut appuyer deux fois sur le bouton. Je voulais savoir si vous aviez le même symptôme ?
Noémie Meijer
Ah non, je n’ai pas du tout eu ce soucis-là ! Peut-être un petit bug à l’installation : avez-vous essayer de tout réinstaller ?
Olivier
Question intégration, celui dans le hall d’entrée aurait pu être intégré aux trois déjà existant 😉
Suffisait de racheter un plaquette de finition quadruple, retirer celle de l’interrupteur hue, qui du coup peut être « attaché » aux trois autres car compatible, ensuite avec la nouvelle plaquette de finition, vous avez l’impression que c’est totalement d’origine.
Noémie Meijer
C’est tout à fait vrai ! Je voulais m’assurer que tout fonctionnait bien et que j’en avais vraiment l’utilité avant de ma lancer là-dedans, mais maintenant je pourrais le faire 😉
carol-ann
Bonjour, merci pour ce chouette article ! Je suppose que lorsqu’on veut remplacer un luminaire par un « luminaire hue » avec interrupteur connecté, on ne peut plus éteindre ce luminaire avec un interrupteur classique (sinon on ne sait plus l’allumer avec les interrupteurs hue). Je me demandais alors si il existe une solution pour continuer à pouvoir utiliser nos anciens interrupteurs ?
Noémie Meijer
Bonjour, l’interrupteur connecté est un ajout donc à l’origine il n’y avait pas d’interrupteur qui reliait cette lampe, elle était simplement branchée sur secteur et on devait s’y déplacer pour l’allumer sur le câble de la lampe. Mais en effet il faut laisser cet interrupteur allumé pour pouvoir actionner ensuite avec l’interrupteur mural 😉