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7 conseils pour arpenter les brocantes

Brocantes, marchés aux puces, et autres vide-greniers : rien de tel pour trouver un peu d’inspiration déco/DIY. Une foule de meubles à retaper et d’objets insolites a détourner. Voici quelques conseils pour repérer, négocier, acheter et décorer.

  • Top départ ! Si vous cherchez LA perle rare, levez-vous à l’aube. Les pros sont toujours là les premiers pour dénicher les vrais meubles d’époque, les bijoux en métal précieux ou les objets rares pour collectionneurs. Si, par contre, vous cherchez plutôt LA bonne affaire, la fin de la brocante est le meilleur moment pour négocier : les vendeurs préfèrent bien souvent se débarrasser à petit prix plutôt que de rentrer avec leurs affaires.
  • #OutfitOfTheDay: ne vous habillez pas trop chic, la plupart des vendeurs vous jugent à votre apparence avant de donner leur prix. Jean-baskets et petit sac en bandoulière pour avoir toujours un œil dessus… et garder les mains libres pour trimbaler ses trouvailles (prévoyez un sac en plastique pour transporter les petites choses).
  • Money money money (must be funny) : prévoyez de la petite monnaie (le gros billet est mal venu après avoir durement négocié pour 3 euros…). Les petits billets peuvent aussi vous servir dans votre négociation : si le vendeur ne veut pas descendre de ses 12 euros, montrez que vous n’avez qu’un billet de 10.
  • Passion négociation: elle est toujours de mise dans ce genre d’endroits. Demandez le prix, proposez le vôtre, justifiez en montrant que l’objet est un peu abimé/taché/incomplet. Le truc, quand on est acheteur comme quand on est vendeur, c’est de ne jamais donner le vrai prix qu’on s’est fixé. Ça permet de se garder une marge, et de montrer qu’on fait un effort.
  • Je t’aime moi non plus : la grosse erreur, c’est de s’extasier devant un objet. Si le vendeur voit que vous avez un coup de cœur, il a les cartes en main : il sait que vous pourrez craquer et dépenser plus que prévu, pour repartir coûte que coûte avec l’objet. Alors que si vous feignez le désintéressement, c’est lui qui va devoir faire un effort s’il veut vraiment se débarrasser de son objet.
  • Quitte ou double : ça, c’est ma technique préférée. Quand le vendeur ne veut vraiment pas descendre son prix, je lui dis que tanpis, je vais voir ailleurs. Et je m’en vais. Et 1 fois sur 2, le vendeur me rattrape en acceptant mon prix 🙂
  • Checklist : Avant de se lancer à corps perdu dans la négociation, on vérifie l’état de l’objet : un bois pas trop abimé ni grignoté par les bestioles, la présence de la totalité des pièces, le bon fonctionnement du mécanisme, la bonne ouverture/fermeture des tiroirs et portes, etc. Il manque une pièce ou quelque chose ne fonctionne pas, mais ça ne vous gêne pas ? Ne le faites pas savoir au vendeur : pointez le défaut du doigt et négociez un rabais !

Et surtout… amusez-vous !

N.


Comments

  • 13 octobre 2017
    reply

    Aurélie

    Mais qu’elle est maligne !!! Cet article va me servir ; il y a quelques semaines, j’ai commis plusieurs erreurs face à la vendeuse d’un superbe petit cadre ancien, rond et doré, avec le verre bombé et une lanière de tissu pour le suspendre. Quand je l’ai vu, de battre mon cœur s’est arrêté… Mais je n’ai pas pu repartir avec.
    La prochaine fois, ce sera à l’aube et je serai plus stratège qu’à Koh-Lanta !

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